Performance web : quelles nouveautés en 2022 ?

Rien de nouveau sur la performance web du côté des navigateurs : Chrome reste le leader incontesté sur l’environnement PC, avec Edge qui a (enfin) remplacé Internet Explorer et Firefox qui fait de la résistance. Pour l’environnement Mobile, nous retrouvons deux acteurs pour deux OS, Chrome qui domine le monde Android et Safari qui domine l’univers iOS.

Publié le 13.07.2022

Que devient la performance web en 2022 ?

ChromeOS qui dépasse MacOS

Avec une part de marché de 10%, ChromeOS passe devant MacOS (8%) pour la première fois en 10 ans.

Cependant, ne vous y trompez pas, ces parts de marché sont massivement représentées par les Etats-Unis qui utilisent des ordinateurs portables disposant de Chromebook dans l’enseignement.

Par conséquent, il n’est pas judicieux de passer sur du ChromeOS si votre application ou site internet n’est pas destiné au marché éducatif américain.

Les Progressive Web Apps en force

Les progressive web apps (applications web) sont la tendance. Le marché évolue, et ces dernières ont pour objectif de conjuguer le meilleur de deux mondes : les Native Apps & les Web Apps.

Concrètement, quelle est la « révolution » des Progressive Web Apps ? Depuis une page web, il vous est désormais possible de lancer une application pouvant réaliser des actions techniques, qui n’étaient pas réalisables à une époque sur page web, de la même manière qu’une application Windows.

De plus, il est possible de lancer une application depuis sa page web, tout en étant déconnecté d’un réseau, et les actions qui seront réalisées pendant cette période seront automatiquement mises à jour à votre prochaine connexion internet.

Un avenir pour les Progressive Web Apps ?

Le lancement des PWAs se fait en 2015, avec un démarrage timide… nous sommes obligés de constater que sur ces 5 dernières années, ces dernières ont fait d’énormes progrès. En 2021, 20% des requêtes globales provenaient des PWA, ce qui est conséquent.

Cependant, Apple résiste encore. En effet, la marque à la Pomme ne soutient pas la démarche des PWAs, ce qui est un frein pour leur évolution malgré une technologie en pleine croissance. Il est donc toujours nécessaire de passer par Chrome.

HTTP/3 : Qu’est-ce qui change avec HTTP/2 ?

Une fusion entre HTTP/2 et le protocole QUIC (qui vient de chez Google), permet une intégration plus sécurisée avec TLS (Transport Layer Security) et une meilleure gestion de la congestion de données pour les réseaux à faible bande passante.

Cette intégration permet aussi une meilleure migration à chaud entre les réseaux, le “roaming”. Cette avancée peut être utile pour des trajets de train par exemple, on peut parler de « Roaming Train », mais reste très peu avantageuse si vous êtes connecté(e) en réseau wifi depuis votre lieu de travail.

Mais que faire avec HTTP/3 ?

Le potentiel évolutif de HTTP/3 est colossal, on a donc un avenir d’évolutions futures incroyable, mais qui n’est pas encore prêt d’être disponible.

Les bénéfices du HTTP/3 :

  • Une mise en œuvre plus simple car moins de paramétrages et donc moins d’erreurs de configuration possibles (notamment par une implémentation plus simple)

  • Des bénéfices futurs par l’amélioration prévue de HTTP/3, avec une meilleure gestion des flux multimédias (WebRTC, Dash)

  • Un gain de performance, mais uniquement sur les zones à faible débit (1% des utilisateurs des plus lents pourront bénéficier de cet avantage). Il y a donc moins d’intérêt à migrer en HTTP/3 dans une zone à forte densité telle qu’une métropole.

Quels impacts pour la mesure de la performance web ?

La question à se poser avec toutes ces évolutions, se porte sur les bonnes pratiques à adopter en tant que développeur d’applications web ou mobile.

Google reconnait que l’implémentation des Google Core Web Vitals ne permet pas de rendre compte d’une SPA optimisée. En clair, les meilleures pratiques de performance pour une SPA peuvent se traduire par une dégradation du score des Google Web Vitals.

La stratégie du moment, pour avoir la meilleure performance web, est donc d’optimiser les Google Web Vitals, et dont notamment, le LCP (Largest Contentful Paint), c’est-à-dire le temps nécessaire pour afficher l’élément qui occupe la plus grande surface de l’affichage à l’écran.

L’utilisation de Prority Hints peut être une autre solution d’optimisation. Cependant, cette technique doit être utilisée avec parcimonie, le navigateur restant autonome dans ses priorités d’affichage du contenu des pages.

Afin d’éviter le « Fingerprinting », il sera recommandé de passer par la méthode Clients Hints, plutôt que le « User-Agent » classique. Cette marge d’erreur qui consiste à remplacer les infos disparues du header HTTP, permet de ne pas être reconnu à 100% et donc d’éviter le fingerprinting.

Que faut-il attendre des outils de mesure de la performance web ? Les points de vigilance & tendances…

Les SPAs et PWAs tendent à devenir des applications métiers, et donc les outils Robots se doivent de disposer de technologies mixtes (web & Destop) pour les manipuler, puisqu’il est désormais possible de les télécharger, de les installer ou encore de les lancer en mode hors ligne.

La disparition progressive des User Agents va entraîner une perte en finesse des outils RUM (Real User Monitoring) par le manque de qualification possible du contexte utilisateur. Ces outils vont donc devoir évoluer en même temps que les éditeurs, pour pouvoir aller chercher l’information là où cette dernière est disponible.

La localisation des données :

L’exigence accrue autour de la localisation des données exige désormais des solutions de mesure de la performance web (DEM) déployables “à la carte”​ !

Idéalement, la solution DEM doit être déployable​ :

  • Dans un cloud local​
  • Dans un cloud privé​
  • Dans un cloud de haute-sécurité​
  • Ou même en DataCenter​

Notre analyse​ nous fait donc dire que les futurs enjeux de souveraineté vont remettre sur le devant de la scène les solutions on-premise.

Quel outil de mesure de la performance web (DEM) choisir ?

Evidemment, nous vous recommandons la solution Ekara.

Cette dernière est la combinaison parfaite entre RUM et Robot :

  • Choix du navigateur (Google Chrome, Microsoft Edge)​ ​
  • Dernière version Google Chrome​
  • Méthode d’action et de contrôle ​multicritères et multi-technos ​(DOM, graphique, OCR)​
  • Un tag RUM (Real User Monitoring)​ qui fonctionne avec les technologies ​Single Page Apps (Angular, React, Vue)​
  • Fonctionnalités avancées : onglets, émulation de périphérique…​

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la mesure de la performance web et avoir une démo plus poussée de la solution Ekara